Madrid (Espagne)
Le travail de Javier Riera est basé sur des projections lumineuses de formes géométriques, frappées directement sur la végétation et le paysage. Il utilise la photographie comme moyen d’enregistrement et de diffusion de l’événement, sans aucune manipulation numérique. Il s’agit donc d’une expérience d’intervention réelle sur « l’espace et le temps du paysage », ce qui le rapproche des propositions du Land Art.
La relation entre la géométrie et la nature dans ce travail acquiert un caractère méditatif. Riera comprend la géométrie comme un langage naturel antérieur à la matière, qui élargit sa perception en atteignant des qualités et des dimensions cachées dans les espaces où elle se produit.
Les projections lumineuses qu’il crée sont, soit statiques, soit dotées d’un mouvement léger et subtil, appelant à une certaine expérience méditative. Elles transforment complètement l’espace et interviennent comme des sculptures lumineuses ou des scénographies, générant un dialogue entre la nature, la géométrie et le spectateur.
« Les installations examinent le lien entre les formes géométriques et la nature, ce qui donne lieu à des spectacles visuels éblouissants, dignes d’un autre monde. Les paysages choisis par Riera ne sont pas accidentels ; après une mûre réflexion, il réunit des lieux et des formes qui, selon lui, résonnent fortement les uns avec les autres. »
Kala Barba-Court | Plain Magazine
« (…) Riera conçoit et photographie des projections lumineuses qui s’adaptent parfaitement à des arbres de forme spécifique et à leurs branches. Les formes géométriques sont inspirées par le paysage et sont utilisées pour révéler ce que Riera perçoit comme des dimensions ou des énergies latentes dans l’environnement naturel. (…) ses photographies approfondissent le lien entre la nature et le public, permettant à ce dernier d’apprécier davantage la multitude de couches qui composent le monde de la nature. »
Kate Sierzputowski | Colossal
PRODUCTION: TETRO+A / MUSIQUE: Juan Riera / PHOTOS: Maxime Brochier / VIDÉO: Bluevista / DIFFUSION: Ana Sala (IKEBANAH ARTES ESCÉNICAS)